Tout réside dans le mental et la solidarité. Il faudra en avoir à revendre dans un stade acquis à la cause nîmoise avec des supporters présents en masse. Jean-Luc Vannuchi a insisté sur le mental, la solidarité, la rigueur. Une première sous forme de 3 axes prépondérants pour se relancer en accrochant le cador nîmois (3e). Reste à réussir l’exploit. Cela passera par la psychologie et l’envie. Bref, avoir un mental à toutes épreuves !

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«Je ne vais pas révolutionner le foot, ni Martigues !» En ces termes lucides, Jean-Luc Vannuchi, aborde le challenge qu’il a décidé de relever avec le FCM. Venu à son chevet, «il n’y a qu’un remède, celui de remettre de l’ordre dans les têtes.» Comme le célèbre jeu des années soixante «La tête et les jambes» voilà sur quoi va porter le travail du nouvel homme fort. «J’ai vu jouer le FCM lors de tous ses matches à domicile, précise Vannuchi. Et il y a du potentiel mais lorsqu’une équipe doute, il manque le petit plus. Pour faire basculer la balance, il faut libérer les esprits et les jambes suivront.»

Ce n’est pas en un entraînement, cet après-midi, que le Marseillais pourra apposer sa patte. C’est plus sur l’aspect psychologique qu’il va tenter de trouver la parade pour la venue de Nîmes. Si ce n’est pas un magicien, le technicien provençal, a sa formule. «En connaissant très bien les deux équipes pour les avoir vu évoluer, tout se jouera sur la rigueur ! Il faut une implication de tous les instants.» Le stratège martégal a d’ailleurs relevé là où le bât blesse pour sa formation. Cela réside dans les coups de pied arrêtés ! «75% des buts inscrits ou encaissés viennent de cette phase de jeu, analyse l’entraîneur. C’est notre arme en attaque mais défensivement il faudra s’attacher à redresser la barre.»

On a l’impression que le FCM aborde un match de coupe, où ce facteur est prépondérant. C’est quinze matches de coupe que les Martégaux vont disputer puisqu’il faudra encore, au minimum, sept victoires pour sauver sa peau en National. Dans le football moderne on sait l’importance des phases arrêtées, mais aussi, de la générosité, la rigueur, le mental et la solidarité quatre axes sur lesquels Vannuchi a insisté. D’ailleurs c’est de ces aspects que l’on voit souvent la santé d’une équipe. Coté terrain, Le FCM sera privé de Lafon, Freitas (suspendus), Himmes (blessé). Pour le reste pas de grands bouleversements.

Tout résidera dans les causeries précédents la rencontre et dans l’implication et l’application de chacun à ne rien lâcher. Peut-être verrons-nous un nouveau dispositif tactique, mais de ce côté-là, rien n’a filtré. Côté Nîmois, le club est à la lutte pour l’accession mais se retrouve également à la relance. Koné, le serial-buteur est à surveiller. Benezet, le fils de l’ancien adjoint de Vannuchi au Paris FC, est absent. Haguy, Stosic, Boche, Corrèze, Hsissane sont aussi aux soins. Il faut profiter que l’infirmerie nîmoise est au complet. Sous les yeux de Michel Estevan et Sabri Lamouchi, qui devraient venir soutenir leur ami et nouveau coach, le FCM doit se relancer. Tant que le rêve ne devient pas utopie il ne faudra jamais rendre les armes !

VENDREDI A 20H AU STADE FRANCIS TURCAN
24e journée. Martigues (18) – Nîmes (3). Arbitres: M. Guenaoui assisté de MM. Jouannaud et Leducq.
FC Martigues: L’Hostis (g), Vanni (g), Mezague, De Magalhaes, Belloumou, Ponge, Stinat, Di Maria, Legras, Bertin, Chavas, Posteraro, Cassan, Ech-Chergui, Descamps, Biakolo. Les absents: Bourgeois, Himmes (blessé), Lafon, Freitas (suspendus), Nicodème, N’Doye, Dumortier, Renaut, Guendouz, Abbes, Diakhaby (choix). Entraîneur: Jean-Luc Vannuchi.
Nîmes Olympique (sous réserve): Merville – Sidibé, Poulain, Carlier, Poundje – Parpeix, Baldé, Haddou – Ogounbiyi, Ouattara – Koné. Remplaçants: Al-Shaïbani (g.), Piocelle, Ripart, Salert, Thibault. Les absents: Haguy, Benezet, Stosic, Boche, Corrèze, Hsissane (blessés), Amewou (choix) Entraîneur: Thierry Froger.

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