CFA, Après une belle série, les Martégaux ont retrouvé le sourire et de l’ambition !

6 Fév 2013 | Interviews, National 2

L’an dernier, Martigues a navigué en eaux troubles et a plongé en CFA. En ne conservant que cinq joueurs de l’effectif rétrogradé, le FCM repartait sur une copie quasi-vierge. L’Etat-major martégal avait été très clair de la voix de son président Vincent Caserta : «Si nous pouvons gagner du temps, bien entendu, nous ne nous en priverons pas. Mais, nous avons tablé sur deux saisons pour remonter car nous sommes en reconstruction.» lire la suite + Clin d’oeil sur Abdelilah Aabiza->

Si le départ était prometteur, avec cinq matches sans défaite et la place de leader, on pouvait penser que les Sang et Or allaient se mêler à la lutte. Sauf que le bateau martégal a ensuite dû écoper. De revers en désillusions et avec un effectif décimé, Martigues était sur une pente savonneuse, se retrouvant même premier non relégable. Pour vous réanimer, il faut souvent une gifle ou un électrochoc. C’est dans la défaite que les Martégaux vont reprendre vie: un triste après-midi d’hiver lors duquel le FCM se fait humilier sur sa propre pelouse par Consolat en coupe de France (4-1). Sombrer ou relever la tête ? Les Sang et Or, depuis ce 9 décembre 2012, ont lavé le linge sale en famille pour retrouver des couleurs ! Les six journées qui suivent, Martigues ne pliera qu’une fois (Bayonne 1-0) ce qui lui permet de se remettre en selle.

Même mieux, en inscrivant huit buts – avec six buteurs différents – pour faire coup double à domicile contre Mont-de-Marsan (5-3) et Le Pontet (3-0) revoilà le FCM dans le bon wagon. «Nous avons dix points de retard sur le leader Hyères. Mais tout peut aller très vite en football, souligne Jean-Luc Vannuchi. «Nous allons jouer trois matches en une semaine dont la rencontre en retard à Saint-Etienne (le 13 à 15h). Ce triptyque sera le tournant pour notre avenir ? Pour rêver il faudra en sortir sans embuche.» Au moment où l’infirmerie se désemplit enfin, Martigues retrouve le sourire, tout le monde se tirant vers le haut.

«Nous avions un groupe en reconstruction. L’objectif était de faire le mieux possible, précise Romain Faure le capitaine martégal. Peu épargnés par les blessures, nous avons brûlé nos jokers en alignant les contre-performances. Désormais, tout va pour le mieux. Si nous continuons avec la même constance, on pourra caresser l’espoir de voir en grand.» Il y a encore un long chemin pour venir titiller le leader. En conservant cet état d’esprit et tant que la série se poursuivra (une seule défaite lors des huit dernières journées) Martigues pourra faire ce doux rêve de se mêler à lutte. Et si le FCM nous faisait le coup de revenir de nulle part ? Premier élément de réponse au soir de la réception de Consolat (le 16 à 18h) au sortir de ses trois matches en une semaine.

Zoom sur… Abdelilah Aabiza
Si tous les joueurs sont sur une pente ascendante, le retour en forme d’Abdelilah Aabiza coïncide avec la bonne dynamique martégale. En mettant fin à 443 minutes de disette pour lui, il a permis au FCM de retrouver son efficacité offensive et le sourire, le tout dans un nouveau rôle.

Très en vue lors des deux victoires à domicile, comme le FCM, tu sembles sur la bonne voie ?
Ces derniers temps, c’était assez difficile pour moi. Je me suis accroché. J’ai débuté sur le banc contre Mont-de-Marsan. Alors que nous sommes menés, je rentre à la mi-temps et je marque dès mon premier ballon. Un déclic pour moi et pour le groupe car nous restions sur une longue série sans marquer.
Repositionné au milieu, derrière les attaquants, on sent que c’est la bonne pioche ?
En fait, c’est mon poste de prédilection. C’était nouveau pour moi jusque-là de jouer sur les côtés. De jouer derrière les attaquants, ça me permet de partir de plus loin, de prendre la profondeur, de toucher des ballons et d’être face au jeu. Et cela fonctionne. Cela m’a permis de marquer et aussi d’être passeur. J’aime dévorer l’espace.
La meilleure défense c’est donc l’attaque ?
Pour aller chercher les victoires, on se doit de marquer, ce que nous n’arrivions plus à faire malgré de bons matchs. Avec quatre joueurs offensifs on provoque notre destin. On se lâche depuis quelques temps et cela paye. A nous de faire peur à nos adversaires !

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