La bonne volonté n’a pas suffi. En infériorité numérique toute la seconde période, après l’expulsion injuste de Cissé au bout du temps additionnel de la première période, les Sang et Or n’auront pas ménagé leurs efforts. Si Toulonnais et Martégaux se seront tenus en respect durant les 45 premières minutes, avec une bataille qui aura fait rage dans l’entrejeu, ce sont pourtant les partenaires de Ba qui auront pris le dessus sur les Varois après le repos. On n’aura jamais ressenti que les Toulonnais étaient un de plus sur le terrain. Le Sporting doit même une fière chandelle à Viviani. Un gardien rassurant dans les airs et prompt dans ses interventions. Comme lorsqu’il détournait la puissante frappe de Thibault dans la lucarne (5e) ou encore lorsqu’il sortait, coup sur coup, au-devant de l’attaquant martégal puis de Geran (53e). Des Toulonnais qui frisaient la correctionnelle sur un déboulé de Geran. L’appel de Thibault permettait à Akeb-Daoud de filer au but pour attendre le centre. Ce dernier était fauché mais le corps arbitral, peu à son aise ce soir, ne bronchait pourtant pas (61e). Toulon ne parvenait pas à s’approcher du but de Saintot et Martigues multipliait les déboulés. Malheureusement, sans réussite. Un scénario défavorable de bout en bout, encore plus au regard des autres résultats. Le FCM ne compte plus que deux longueurs d’avance sur le premier relégable. Et pourtant, Martigues méritait bien mieux.
FC MARTIGUES 0
SC TOULON 0
Stade Francis-Turcan. Arbitre: M. Orta assisté de MM. Torregrossa et Romero.
Avertissements – Martigues: Leparmentier (3), Ba (77). Toulon: Djaballah (45+5), Borges (72), C. Gomis (74), Cousyn (84).
Expulsion – Martigues: Cissé (45+5).
FC Martigues: Saintot – Leparmentier, El-Keurti (Maisonneuve, 60), Cissé, Ba (cap.) – Rakotoharisoa, Akeb-Daoud, Danabache, Benachour (Keita, 81), Geran – Thibault (Celestine, 75). Entraîneur: Frédéric Cravero
SC Toulon: Viviani – Borges, Fall (cap.), Medoukali, Cantareil – Sahnoune, Cousyn, Bayo – Djaballah, Preira (Baty, 78), C. Gomis. Entraîneur: Luigi Alfano.
0 commentaires