Historique du Football Club de Martigues
1919
1921
1923
1925
1928
1935
1939
1963
1965
1968
1970
1974
1980
80’s
90’s
1993
1994
1996
1997
1999
2002
2005
2007
2008
2010
2012
2013
2016
2017
2018
2019
2020
2021
2022
2023
Année 1919
Naissance du Sporting Club de Martigues
Année 1921
- Naissance du FC Martigues
- Pour les couleurs « sang et or » inspiration du grand club de rugby de Perpignan
Le commencement
Le FC Martigues va naître en 1919, pas encore sous le nom de FCM mais sous l’appellation Sporting Club de Martigues, avec des passionnés de ballon rond qui vont faire leurs premières joutes au champ de Mathieu. Puis en 1921, le FCM va officiellement voir le jour. Les couleurs du club sont inspirées du grand club de rugby de Perpignan qui joue en « Sang & Or » et le nom « Football Club » provient lui du grand club de foot de l’époque le FC Sète. Martigues participe en décembre au tournoi des Aygalades avec la première victoire de l’ère martégale face à Port-de-Bouc (2-0). Le foot à Martigues venait de naître !
Martigues évolue au stade Albert Pommé dès 1923 et juste avant-guerre au stade Aldéric Chave. Des matchs souvent à guichets fermés (jusqu’à 4000 personnes !) mais aussi des matches remis pour cause d’inondation. Le stade Chave étant près de l’Etang (où se trouve l’actuelle piscine municipale) qui débordait de temps à autres. Incroyable, peuvent se dire les plus jeunes.
Année 1923
Le club évolue ses matchs au stade Albert Pommé puis au stade Aldéric Chave. Étant près de l’étang, il est arrivé que le stade soit innondé.
Année 1925
Victoire en Coupe Montredon
Année 1928
Champion de Provence de troisième division
Année 1935
Champion de Provence première division
Premiers titres et premières accessions
Martigues attendra 1935 pour devenir champion de Provence de 1ère division et auparavant aura remporté la coupe Montredon en 1925 et le titre de champion de Provence 3ème division en 1928. Puis comme tous les clubs français, le FCM va devoir stopper son activité durant la guerre 39-45 avant de reprendre par un petit air de professionnalisme et l’arrivé du Suisse Georges Kramer à la tête de l’équipe. Puis, le FCM accède à la DH avec Robert Costamagna avant de redescendre durant quelques saisons en PH.
Il faut attendre 1963-1964 pour retrouver le FCM en DH et c’est avec l’éternel Jacques Sucré que le FCM va écrire ses premières lettres de noblesse en amenant le FCM à la D2. Le FCM se dote de son actuel stade Francis-Turcan (1965) qui pour l’époque était tout confort. Dès lors le FCM va tout faire pour grimper dans la hiérarchie du football français.
Le premier titre retentissant c’est la victoire du FCM en Coupe Gambardella en 1968. Face au grand Stade de Reims en Avignon, les Martégaux finissent par faire match nul 2-2… Et le FCM l’emporte à la moyenne d’âge ! Et oui il n’y avait pas les tirs au but à l’époque, cela se jouait aux corners mais là aussi match nul et de ce fait les plus jeunes ont remporté le titre. Une autre époque mais un si grand bonheur !
Période 1939 – 1945
- Arrêt des compétitions de football, avant de reprendre par un petit air de professionnalisme et l’arrivé du Suisse Goerge Kramer
- Le FCM accède à la DH avec Robert Costamagna
Saison 1963 – 1964
Le FCM se retrouve à nouveau en DH et va écrire ses première lettres de noblesses grâce à l’éternel Jacques Sucré en emmenant le FCM à la D2.
Année 1965
Nouveau stade pour le club : L’actuel stade Francis Turcan
Année 1968
Victoire en Coupe Gambardella face au stade de Reims, les martégaux finissent sur match nul (2-2) et le FCM l’emporte à la moyenne d’âge ! Et oui il n’y avait pas les tirs au but à l’époque, cela se jouait aux corners mais là aussi match nul et de ce fait les plus jeunes ont remporté le titre. Une autre époque mais aussi un grand bonheur.
Martigues veut grandir et y parvient
Le président Huc et Jacques Sucré font grimper le club d’année en année, remportent la Coupe de Provence pour la première fois en 1970 et son premier titre de DH. Et le FCM va plonger de plein pied dans le professionnalisme en étant promu en D2 en 1974 pour ne plus le quitter durant de longues années et faire du FCM l’un des plus vieux pensionnaires de D2. Progressivement le club devient de plus en plus pro et c’est Jean-Marie Bianchi qui devient président et Yves Herbet prend en main l’équipe première en 1980. Des joueurs du cru vont éclore comme Henri Canet (411) le joueur le plus capé du club ou Patrick Dho (74) le meilleur buteur de l’histoire martégal
Le centre de formation voit le jour, des joueurs de renoms comme Ali Benarbia, Patrick Blondeau, David Mazzoncini pour ne citer qu’eux ou encore des grands noms comme Saar Boubacar, Lubomir Luhovy ou Eric Cantona vont permettre au FCM de s’inscrire dans la durée, d’écrire de belles pages en Coupe de France contre Bastia, St-Etienne et de voir Paul Orsatti devenir l’entraîneur, lui qui malheureusement n’arrivera pas à faire grandir le FCM. Mais le club de la Venise provençale commence à se faire une place.
Année 1970
Victoire en Coupe de Provence pour la première fois et premier titre de DH
Année 1974
Promotion en D2 et premier pied dans le professionnalisme
Année 1980
Jean-Marie Bianchi devient président et Yves Herbet prend en main l’équipe première
Années 80
-
Des joueurs du cru vont éclore comme Henri Canet, le joueur le plus capet du club avec 411 matchs ou encore Patrick Dho le meilleur buteur de l’histoire martégale avec 74 buts.
-
Création du centre de formation avec des joueurs de renoms comme : Ali Benarbia, Patrick Blondeau, David Mazzoncini de sgrands noms vont venir par la suite comme : Sarr Boubacar, Lubomir Luhovy ou Eric Cantona vont permettre au FCM de s’inscrire dans la durée.
Années 90
- Arrivée de Michel Berard avec dans ses valises Christian Saramagna. Le club est au bord de l’implosion financière et doit recruter malin en s’appuyant sur Henri Canet, Laurent Castro, Pierre Chavrondier, Jean-Roch Testa, Stéphane Roche, Gilles Petrucci, Ali Benarbia, David Mazzoncini, Stephane Pounewatchy, Haja Ralaikera ou Eric Durand…
- Objectif cette saison la : intégrer la super D2 en finissant dans les 11 premiers.
15 mai 1993
Le FC Martigues a fait mieux que son objectif de départ… A la surprise générale, le club monte en D1 face à Créteil.
Martigues accède à l’élite
C’est alors l’arrivée de Michel Berard qui amène dans ses valives Christian Sarramagna. Le club est au bord de l’implosion financière, et le duo doit recruter malin. S’appuyant sur le célèbre « gaulois » Henri Canet et avec des joueurs comme Laurent Castro, Pierre Chavrondier, Jean-Roch Testa ou Stéphane Roche… Tous prêtés et avec les jeunes comme Gilles Petrucci, Ali Benarbia, David Mazzoncini and co, ou des joueurs de devoir comme Stéphane Pounewatchy, Haja Ralaikera ou Eric Durand. Objectif : finir dans les 11 premiers de son groupe pour intégrer la Super D2. Martigues va faire mieux en caracolant en tête pour accéder à la surprise générale à la D1 en 1993 en venant à bout de Cannes, d’Istres puis Créteil dans les 3 dernières journées. Dans des stades pleins comme face à Créteil le 15 mai le jour de l’accession avec plus de 6000 spectateurs. Turcan qui aurait pu en accueillir le double.
Turcan voit sa capacité être portée à 11500 places avec que des tribunes en béton tout autour du stade. Et le FCM plonge dans l’univers de la D1 avec le plus petit budget, 37 millions de francs à l’époque. Le FCM (18e) se sauve grâce à la rétrogradation de l’OM lors de sa première saison, puis réalise une saison de prestige (11e) l’année suivante avec René Exbrayat comme entraîneur, en ne perdant qu’une fois sur sa pelouse et en accrochant Nantes, le futur champion. Le FCM est mené 3-0 avant de revenir grâce à un intenable Ali Benarbia (3-3) ou encore en battant Bastia 5-2 ou encore en faisant le nul à Bordeaux (1-1) ou à Paris (2-2) avec un lob d’anthologie de 45 mètres de Maurice Bouquet sur Bernard Lama.
Saison 1993 – 1994
- Turcan voit sa capacité être portée à 11 500 places avec des tribunes en béton tout autour du stade. Le FCM plonge dans l’univers de la D1 avec le plus petit budget (37 millions de francs à l’époque).
- Le FCM se sauve grace à la rétrogradation de l’OM.
Saison 1994 – 1995
- Le FCM réalise une saison de prestige en terminant à la 11ème place avec René Exbrayat comme entraineur en ne perdant qu’une seule fois sur sa pelouse et en accrochant Nantes, le futur champion.
- Le FCM est mené 3-0 avant de revenir grâce à un intenable Ali Benarbia et accroche le match nul 3-3.
- Le FC Martigues ne cesse d’étonner en battant Bastia 5-2, en accrochant le nul à Bordeaux (1-1) ainsi qu’à Paris (2-2) avec un lob d’anthologie de 45 mètres de Maurice Bouquet sur Bernard Lama.
Martigues perd de sa superbe
L’année suivante, le FCM tend le bâton pour se faire battre en se trompant dans le recrutement, et le FCM descend logiquement en D2. C’est l’année ou seulement 2 équipes montent en D1, mais le FCM va échouer à la 3e place après avoir été champion d’automne après une belle victoire face à Toulouse (1-0). En 1997-1998, Martigues ne se relève pas de cet échec et se retrouve en National.
Place aux jeunes avec Jean-Daniel Padovani, Barket Bekrar, Azouz Kara, Camille Borios et aussi Rod Fanni… Et le FCM sauve sa tête avant que Mahmoud Guendouz permette à Martigues de monter l’année suivante dans une année qui avait très mal commencé avec Christian Dalger comme entraîneur. Le FCM est 17e, mais s’appuyant sur un grand Jacques Remy (22 buts), le FCM fait une remontée incroyable pour finir à la 2e place derrière Beauvais et remonter en D2 pour la saison 2000-2001.
Comme en D1 quelques saisons avant le FCM finit 18e mais doit son salut à la rétrogradation de Toulouse mais l’année suivante le FCM n’aura que ses yeux pour pleurer sous l’ère Jean-Pierre Astier. Des effets d’annonce, le recrutement de noms clinquants… Mais Martigues rechute en National en 2001-2002. Martigues met tout en œuvre pour remonter mais cale toujours et même pire va couler.
Saison 1996 – 1997
À cause d’erreurs dans le recrutement, le FC Martigues descend en D2…
Saison 1997 – 1998
Martigues se retrouve en National
Saison 1999 – 2000
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Place aux jeunes avec Jean-Daniel Padovani, Barket Bekrar, Azouz Kara, Camille Borios et aussi Rod Fanni…
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Mahmoud Gendouz permettra au FCM de retrouver la D2. Le club est 17ème au classement de National, en s’appuyant sur Jacques Rémy (22 buts), Martigues fait une remontée incroyable pour finir à la 2ème place derrière Beauvais et monte en D2.
Saison 2002 – 2003
Le FCM affronte le PSG en quart de finale de la Coupe de France au stade Francis Turcan
Le FCM tout près de la faillite puis relève la tête et replonge sportivement
En 2002-2003, le FCM termine 5e et va affronter le PSG en quart de finale de la Coupe de France à Turcan, mais la situation financière du club est précaire et la DNCG décide de rétrograder le club en DH. Paul Lombard, le Maire de Martigues à cette époque, va apporter les garanties financières pour permettre au FCM de repartir en CFA… La galère commence !
En 2005-2006, le duo Vincent Caserta et Patrice Eyraud va permettre au FCM de remonter en National avec 40 buts marqués et seulement 19 encaissés et en franchissant la barre des 100 points (101). Le retour en National est dur, très dur. Martigues devra son salut par une victoire lors de la dernière journée à Nîmes (1-3) alors que dans le même temps Toulon ne parvenait pas à s’imposer à Châtellerault. L’année suivante, on pense que Martigues a fait le plus dur, mais il n’en est rien et Martigues retrouve le CFA pour la saison 2008-2009.
Depuis le FCM court après l’accession en National, avec toujours Vincent Caserta comme président et Franck Priou comme entraîneur. Martigues a recruté « régional », a changé ses maillots sang et or pour une tunique blanche pour un rappel rouge et jaune sur le maillot dans la diagonale… Un signe que Martigues veut changer son fusil d’épaule… Reste à savoir si cela va se confirmer sur le rectangle vert ?
Saison 2005 – 2006
Le duo Vincent Caserta et Patrice Eyraud va permettre au FCM de remonter en National avec 40 buts marqués et seulement 19 encaissés.
Saison 2007 – 2008
À la fin de la saison, le club se retrouve en CFA.
Saison 2008 – 2009
Depuis le FCM court l’accession en National, avec toujours Vincent Caserta comme président et Franck Priou comme entraineur. Ils décident de recruter
« régional »
Le FCM retrouve le National administrativement
Après un mano à mano intense entre Ajaccio et Martigues, il n’en fallait qu’un. Les Corses accèdent au National avec 102 points contre 98 aux Provençaux. Alors, le FCM recevait le GFCOA lors de la dernière journée alors que les jeux étaient fait pour les Insulaires. Martigues devait l’emporter pour espérer terminer meilleur second et attendre un éventuel repêchage. Le FCM faisait parler la poudre (6-1) pour voir les portes du National s’ouvrir. Une saison qui aura été exceptionnelle avec aussi une belle épopée en Coupe de France et un inoubliable 8ème de finale contre le PSG à Turcan devant 6000 personnes (1-4), les Martégaux ayant montré de belles choses pourtant réduits à 10 pendant plus d’une heure. Après de longs épisodes, le FCM accèdera finalement au National en sa qualité de meilleur second, le club de Pacy-sur-Eure ayant été rétrogradé en CFA.
Saison 2010 – 2011
Une saison exceptionnelle pour Martigues avec une belle épopée en Coupe de France et un inoubliable huitième de finale contre le PSG à Turcan devant 6 000 personnes, les martégaux montrent de belles choses pourtant réduit à 10 pendant plus d’une heure.
Martigues n’y arrive pas et replonge en enfer !
Après avoir eu la chance de retrouver le National administrativement, les Martégaux n’ont pas réussi à se sortir du piège ! Après de bons débuts prometteurs avec notamment 7 points de pris sur 9 possibles, le FCM s’est mis à dégringoler ! Jérôme Erceau fera les frais des mauvais résultats. Jean-Luc Vannuchi viendra le remplacer début 2012 pour tenter de faire relever la tête du club, mais le mal était déjà trop profond. Il n’y parviendra pas puisque le FCM termine à la 18e place et se retrouve dans le wagon conduisant en CFA. Et de nouveau le club martégal va devoir mettre le bleu de chauffe pour tenter de s’extirper d’un championnat particulièrement dur.
Saison 2012 – 2013
Grandes manœuvres au FCM pour sortir du championnat de CFA avec comme entraineur Jean-Luc Vannuchi. Seulement 5 joueurs prolongent l’aventure avec le club sang et or, pour débuter cette nouvelle saison.
De nouveau se sortir des griffes du CFA
Lors de la saison 2012-2013, c’est les grandes manoeuvres au FCM. On efface tout et on recommence. Seulement 5 joueurs prolongent l’aventure. Il faut reconstruire. Les arrivées se font à la petite semaine. Pas le meilleur moyen d’arriver fin prêt pour la reprise du championnat. Le FCM va donc connaître un retard à l’allumage. Au bout de 10 journées, les Martégaux accusent déjà un lourd retard. Puis la mayonnaise prend enfin. Le hic, c’est que si les promesses sont belles, le FCM part de trop loin pour combler le retard. Au final, les hommes de Jean-Luc Vannuchi terminent à la 4e place et repartent pour une saison en CFA. Les dirigeants s’étaient donné deux saisons pour remonter. Cette saison 2013-2014 doit être la bonne avec une ossature conservée et des joueurs ayant apporté une plus-value. Reste à voir si la formule sera payante ?
En 2013-2014, le FCM fait parti des favoris et contrairement à la saison précédente, sait qu’il ne faudra pas connaître de retard à l’allumage. Surtout dans une poule de 15 avec 24 points de moins à distribuer que la saison passée. Pourtant, les Martégaux ratent leurs débuts avec 3 défaites lors des 4 premières journées. La chance martégale sera que les autres équipes ne font guère mieux. Une aubaine pour les Sang et Or qui auraient déjà dû être distancés à plusieurs reprises. Alors que Jean-Luc Vannuchi a quitté le navire pour entraîner l’AJ Auxerre (Ligue 2) Martigues est encore dans la course à l’accession.
Le FCM pêche par son inefficacité. Comme au soir de la 25e journée, en se rendant à Rodez le leader. L’occasion de revenir à un point. En ne concrétisant pas leurs occasions, les Sang et Or s’essouffleront pour laisser la victoire aux Ruthénois et ainsi être distancés de la course au National. Une nouvelle saison où le FCM n’aura pas tenu son rang et devra encore repartir au combat en CFA, en ne perdant pas de vue, cette fois, que le CFA ce ne sont pas les plus riches qui gagnent, mais les plus déterminés ! Le tout sous la houlette de Franck Priou de retour sur le banc martégal.
Saison 2013 – 2014
Le FCM fait partie des favoris de CFA mais s’incline face à Rodez à la 25ème journée et repart au combat pour l’ascension au National la saison suivante.
L’espoir d’accession… mais la stagnation
Une saison 2014-2015 sous le signe de la transition. Le maître-mot des dirigeants martégaux à l’intersaison, le FCM devant, économiquement, ne pas se laisser gagner par la folie des grandeurs. Si bien que l’effectif est changé, quasiment dans sa totalité. Beaucoup de départs, beaucoup d’arrivées, le tout en modérant les dépenses. Si les Sang et Or, remaniés à 80%, devront attendre la 4e journée pour connaître leur premier succès, cela ne les empêchera pas de longuement se mêler à la lutte à l’accession avec Béziers et Grenoble. Plusieurs fois, ils auront même eu les cartes en main. Notamment à 7 journées du terme du championnat, avec 3 rencontres de rang à disputer à domicile face à Chasselay, Lyon et Nice. En s’inclinant face aux 2 équipes du Rhône, le FCM laissera passer sa chance au plus mauvais moment. Les nombreuses blessures et suspensions se payant ainsi argent comptant, pour un groupe restreint volontairement à la précédente trêve. Il faudra encore attendre pour voir les Martégaux en National, qui devront lutter dans la terrible jungle du FCM, pour une 4e saison consécutive.
Et là-encore, pas de folie pour un club martégal défintivement rentré dans le rang du CFA. Les hommes de Franck Priou termineront à la 7e place de l’exercice 2015-2016 après avoir longtemps flirté avec la zone dangereuse. Une saison qui verra de nombreuses tractations pour la venue d’éventuels repreneurs. Mais Vincent Caserta sera finalement conforté à la présidence du club, désormais épaulé par deux présidents délégués avec Thierry Erisson chez les seniors et Christian Agnel chez les jeunes. Franck N’Dioro qui a succédé à Franck Priou aura à son tour la lourde tâche de composer avec un groupe restreint, le FCM devant toujours maîtriser ses dépenses…
Saison 2016 – 2017
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Le FCM est toujours en CFA. Gaby Charroux, Maire de la Ville de Martigues, s’exprimera en affirmant que « La place du FCM n’est pas 4ème en CFA, ce n’est pas concevable » et plus tard « La place du FCM est en National ».
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À la fin de cette saison, la Ville de Martigues décide d’accepter un projet de reprise : Objectif pro 2022. Projet de Baptiste Giabiconi, ancien mannequin.
« La place du FCM est en National ! »
Maintien pénible… Et une nouvelle ère ?
« La place du FCM n’est pas 4e en CFA, ce n’est pas concevable. » Voilà les mots du député-maire Gaby Charroux avant le coup d’envoi de la saison 2016-2017, annonçant même que, « la place du FCM est en National. » Et bien, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il faudra attendre. Un FCM qui a vécu une pénible saison avec de mauvais résultats, une interdiction de recruter prononcée par la DNCG et l’éviction de Franck N’Dioro remplacé par Frédéric Cravero. Le FCM qui évitera la descente en National 3, nouvelle appelation du CFA 2, en devant cravacher jusqu’à la dernière journée et un succès face à Nice (3-2) pour accrocher une bien terne 11e place. Reste que la Ville de Martigues a décidé d’accepter un projet de reprise, celui du mannequin vedette Baptiste Giabiconi qui devient le nouveau président, sous l’intitulé « Objectif Pro 2022 ». Comprenez que le FCM veut retrouver la Ligue 2. Le début d’une nouvelle ère ?
Le mirage Giabiconi et à nouveau la reconstruction
Tout avait bien commencé avec beaucoup d’annonces afin de faire saliver les supporters. Sur le terrain aussi, puisqu’après avoir accusé un retard de 12 points, le FCM était revenu à une longueur du leader au soir de la 11e journée. Pourtant, le mannequin décide de se séparer, deux jours plus tard, de Farid Fouzari qui était parvenu à créer un groupe solidaire et efficace. Eric Chelle reprendra le flambeau, lui qui était revenu au club en tant que directeur sportif. Malgré des recrues, après la trêve le FCM restera sans gagner un match pendant 4 mois ! Le rêve d’accession s’était envolé. Le mirage Giabiconi aussi après le passage devant de la DNCG qui pointera de nombreux dysfonctionnements au sein du club, c’est peu de le dire, prononçant la rétrogradation du club en National 3.
Le rapport accablant mettra fin à la mascarade Giabiconi qui laissera un club mal en point, au bord du précipice même. Le Maire de Martigues, Gaby Charroux, décide de reprendre la main et de confier les rênes à Roger Klein, un vieux de la vieille. En quelques jours, les responsables martégaux parviendront à convaincre le gendarme financier de maintenir le club en National 2. Plusieurs joueurs quitteront le navire et d’autres feront de gros efforts financiers la faute à budget largement entamé par les anciens dirigeants… Composé également de nombreux jeunes, l’effectif mis en place dans la difficulté aura pour mission de sauver le club en N2. Comme par le passé, le FCM est (encore) en reconstruction et l’opération commando est lancée.
Saison 2017 – 2018
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Une saison qui commence bien ; puisqu’après avoir accusé 12 points de retard sur le premier, le FCM était revenu à une longueur du leader au soir de la 11ème journée.
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Baptiste Giabiconi se sépare de Farid Fouzari, entraineur. C’est Éric Chelle qui reprendra le flambeau.
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Le bilan accablant de cette fin de saison, mettra un terme à la présidence de Giabiconi. Le Maire de la Ville de Martigues décide de reprendre les choses en main et de confier les rênes à Roger Klein.
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Le FCM se sauve de la rétrogradation en National 3
« Les efforts du staff et d’un groupe qui n’aura jamais bronché dans la tempête. »
Saison 2018 – 2019
- Après les départs suite à la saison passée, c’est un début de championnat difficile qui s’annonce. En février le club, est même relégable. A la suite d’un déclic, les hommes d’Eric Chelle se mettaient à se révolter, à sortir la tête de l’eau.
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C’est Vartan Sirmakes, patron d’une grande marque d’horlogerie Suisse, qui a décidé d’investir dans le FCM, et avec l’aide de la Mairie, permettra le maintien en National 2.
De nouveau épinglé, encore sauvé… Mais l’avenir s’éclaircit
Cette saison 2018-2019 qui a commencé avec des bouts de ficelles, il ne fallait pas s’attendre à des miracles. Après avoir fait illusion au début, les Sang et Or finissaient par rentrer dans le rang avec un effectif peau de chagrin en n’étant en plus pas épargné par les blessures. En février, le FCM était même relégable. Puis il y a eu le déclic. Les hommes d’Eric Chelle se mettaient à se révolter, à sortir la tête de l’eau. Les efforts du staff et d’un groupe qui n’aura jamais bronché dans la tempête. Et voilà que le FCM parvenait à sauver sa tête. Avec brio, en débutant une belle série d’une seule défaite lors des 12 dernières journées.
De quoi promettre un bel avenir avec toujours Eric Chelle comme entraîneur, tandis que c’est au tour d’Alain Nersessian d’assurer l’intérim à la présidence du club à la place de Roger Klein. Sauf que le FCM était encore épinglé par la DNCG pour être rétrogradé en N3. Toujours les suites du passage de M. Giabiconi. Grâce à un apport de Vartan Sirmakes, patron d’une grande marque horlogère suisse qui a décidé d’investir dans le FCM, le club était à nouveau sauvé des eaux… Pour cette fois-ci enfin repartir en eau tranquille ? Possible avec un groupe conservé dans les grandes largeurs et de la stabilité enfin retrouvée. Mais également un nouveau conseil d’administration et l’arrivée de Vartan Sirmakes comme l’autre partenaire principal du club aux côtés de la Municipalité…
Armé pour joueur les premiers rôles, le FCM tient alors son rang lors de la saison 2019-2020. Les Sang et Or positionnés dans le haut du tableau grâce notamment à son invincibilité à domicile qui se poursuit depuis le 22 décembre 2018. Alors que l’on aborde le derniers tiers du championnat, Martigues pointe à la 5e place avec seulement 5 points de retard sur le leader Annecy et 9 journées à encore disputer… Mais le 13 mars 2020, la FFF décide l’arrêt du championnat suite à l’apparition du Covid-19. Une mauvaise nouvelle sportive mais une mauvaise nouvelle pour l’ensemble de la Planète. Le football et le sport deviennent alors secondaire.
Saison 2019 – 2020
Le championnat s’arrête en mars 2020 à cause de la pandémie mondiale de la Covid-19.
Saison 2020 – 2021
- Avec un début de saison plus que prometteur, avec un staff et un groupe qui se connaissent maintenant par cœur, c’est de nouveau la Covid qui stoppe le championnat.
- Cette même saison, en janvier 2021, le FCM fête son centenaire et devra donc reporter toutes les manifestations prévues pour fêter cet anniversaire.
- Annonce d’une saison blanche en N2, le FCM, pourtant très bien placé au classement devra donc à nouveau se battre pour l’ascension en National.
2021, l’année du centenaire et l’année de l’accession ?
Mais la bonne nouvelle, c’est que le FCM après des années difficiles sur le plan financier, passe sans encombre, pour la première fois depuis 2018, son audit de passage devant la DNCG, le gendarme financier du foot français qui salue les efforts consentis pour remettre le club sur les rails. De quoi permettre aux dirigeants martégaux de préparer la saison 2020-2021 avec sérénité. Mais également de l’ambition, l’accession en National étant un objectif clairement affiché. D’autant plus que cela constituerait un bien joli cadeau d’anniversaire pour un FCM qui, créé en 1921, fêtera son centenaire et débute en cette saison 2020-2021 la préparation de cette date symbolique pour un club chargé d’histoires. Et le début du nouvelle ère ?
Saison 2021 – 2022
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Changement de staff et d’équipe, Alain Nersessian nomme Djamal Mohamed (déjà présent la saison précédente) pour recruter. Le club accueille alors Grégory Poirier, comme nouvel entraineur ainsi que le reste du staff, qui ensemble constitueront un groupe pour l’équipe première.
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Avec le protocole sanitaire mis en place par la Fédération Française de Football, le club organisera bien sa série d’événements pour ses 100 ans.
Le bel élan du FCM stoppé par le Covid
Alors que le centenaire arrive avec de légitimes ambitions de retrouver le National avec deux effectifs pouvant répondre à cette attente, dans le coup pour l’accession lors des deux dernières saisons, le FCM a vu son bel élan et son rêve être stoppés par l’arrivée de la crise sanitaire. Covid oblige, même si la coupe de France a pu aller à son terme ainsi que les championnats de L1 à N1, les autorités prononceront aussi bien en 2019-2020 qu’en 2020-2021 l’arrêt des championnats amateurs. Deux saisons blanches étant même prononcées. Deux saisons de perdues pour le FCM comme tous les autres clubs amateurs qui n’auront ainsi pas pu défendre leurs chances jusqu’au bout. Rageant pour un FCM qui avait alors son destin en main au moment de l’arrêt. Avec l’arrivée d’un nouvel entraîneur, Grégory Poirier, qui succède à Eric Chelle parti sous d’autres cieux le BEPF en poche, l’ambition du FCM reste intacte pour 2021-2022 : l’accession en N1 ! En espérant que cette fois-ci ce soit la bonne…
Saison 2022 – 2023
C’est à la fin de cette saison (juin), que Lepa Galeb-Roskopp (créatrice de joaillerie Misahara) et son mari Rob Roskopp (ancien champion de skateboard et co-fondateur de Santa Cruz Bikes) deviennent propriétaires du FC Martigues avec Nisa Saveljic (ancien joueur professionnel de football, international yougoslave, champion de France Ligue 1), tous associés au sein de la société EU FUTBOL LLC.
EU FUTBOL est une société américaine dédiée au développement du football et des jeunes talents aux USA et en Europe. EU FUTBOL LLC, également propriétaire des Breakers FC (MLS Next) basée en Californie, est détenue conjointement par Lepa Galeb-Roskopp , Rob Roskopp, Nisa Saveljic et Arnaud Viodé (ancien membre du FC Girondins de Bordeaux) et Ricky Volante (Volante Law Firm LLC and RVIS Media Partners LLC).
Saison 2023 – 2024
Le FCM reconduit logiquement sa confiance envers ses joueurs clés qui se sont distingués la saison précédente : Jérémy Aymes et Yanis Zouaoui, distingués par les trophées du National, mais aussi Foued Kadir, Romain Montiel, Karim Tlili, Zakaria Fdaouch, Amine Hemia, Akim Djaha, Raphaël Calvet, Ahmed Soilihi, Samir Belloumou, Francis Kembolo, Oualid Orinel, Yanis Hadjem, Romain Cagnon et Abdoul Diawara. Cette base solide base a réussi la performance d’enchaîner une nouvelle saison de haut niveau pour lutter à nouveau jusqu’au bout pour ramener le FC Martigues en Ligue 2.
La dernière journée sera un grand moment de l’histoire du FC Martigues. Le stade Francis Turcan accueille 7.000 supporters euphoriques qui assistent à une nouvelle victoire du FCM. Avec 59 points, le club termine à la 2ème place du championnat National et s’ouvre les portes de la Ligue 2 et du professionnalisme.