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Après FCM 2-3 Ajaccio: Les réactions et l’analyse de la rencontre

26 Nov 2011 | Interviews

Après le match amical à Nîmes, Jérôme Erceau, qui avait demandé à ses joueurs de se lâcher offensivement était sceptique. Cela a pu se vérifier contre Ajaccio. Quoi qu’il en soit, si les Insulaires ont été (largement) meilleurs cela n’explique pas la faillite martégale dans l’engagement et la capacité à produire du jeu. Le FCM a rendu les armes sans se révolter, c’est ca qui est génant. Voici les réactions et l’analyse.

Jérôme Erceau, entraîneur de Martigues: «On fait une bonne entame puis après le but plus rien. On a reculé, on a déjoué ! Certes, c’est l’une des plus belles équipes que l’on a vu, mais cela n’explique pas tout. Je suis déçu du manque de réaction de mes joueurs, d’un manque d’envie, et surtout d’un gros manque d’orgeuil et de révolte. Je n’ai pas la même équipe à la maison et à l’extérieur. Oui, c’est plus difficile de faire le jeu mais à un moment donné il va falloir aller chercher les victoires et donc jouer. Tous les tournants importants de la saison nous les négocions mal. De ce fait, on rentre dans le rang et on va devoir se concentrer sur ce que l’on annonce depuis le début : le maintien ! On a affiché nos lacunes. Félicitations à Ajaccio pour sa belle prestation.»

Luigi Poggi, milieu et capitaine du GFCOA: «Après une entame délicate, ce qui est une bien mauvaise habitude de notre part, ensuite on a fait parler le collectif. On a une belle révolte après le but ! On joue en équipe, on essaye d’imposer notre rythme et notre impact physique. Et en ce moment cela roule pour nous. Cela fait du bien de passer du bon côté du classement et il faut continuer de la sorte et ne pas s’enflammer. Mais nous sommes sur la bonne voie. A retenir aussi qu’après l’égalisation, on a tout fait pour aller obtenir la victoire.»

Guillaume Legras, milieu de terrain du FCM: « Après une bonne entame, nous sommes tombés comme de gamins dans le jeu des Corses. Au lieu de jouer on s’est mis à trop parler. Le foot se joue avec les pieds et la tête, et ce soir, on a été défaillants. Il ne faut pas non plus tirer la sonnette d’alarme mais il va falloir repartir au charbon et aller chercher un résultat à Colmar. »

Mickaël Seymand, milieu de terrain du GFCOA: « Le moins que l’on puisse dire c’est que l’on a du mal à entrer dans les matches. Après, plus le temps passe, et dès que l’on prend une gifle, on se réveille et on impose notre jeu. On se connaît bien, le jeu est bien huilé ! On a remporté la plupart des batailles dans tous les compartiments du jeu. On joue en confiance en signant notre 7ème victoire consécutive toutes compétitions confondues. J’ai été surpris par le jeu martégal. Ils ne font que défendre et n’arrivent pas à se lancer vers l’avant. Cela a fait notre jeu, tant mieux pour nous. Le moins que je puisse dire, c’est que je suis très content de gagner ici à Martigues ! »

A L’INTERIEUR DU MATCH

Vingt minutes ! Voilà ce que l’on peut retenir de la prestation martégale ! C’est bien peu. Les Martégaux ont subi et trop reculés. Même en ayant la chance de revenir au score (2-2), là encore, le manque de rigueur défensif est de nouveau apparu sur le corner qui amène le but vainqueur de Colloredo. Martigues a joué trop bas, même pour tenter de revenir au score. Il y avait trop d’écarts entre les lignes et donc pas ou peu de soutien. En plus, pour bien porter sa croix, Nicodème (entorse) et Belloumou (déchirure) sont sortis sur blessure et devraient être absents jusqu’à la trêve ! Du côté Corse, on a pu admirer l’insatiable Poggi. Dans tous les bons coups ! La défense a été impériale aussi. Bref, on a vu 11 joueurs qui se trouvent les yeux fermés. A l’inverse les Sang et Or n’arrivent plus se trouver. Du coup, le GFCOA respire et passe devant le FCM et dans première partie du tableau, alors que le FCM voit la meute à ses trousses. Martigues, comme le dit son coach, a pu voir l’étendue de ses lacunes ce soir ! Ce match aurait pu permettre aux Martégaux de regarder vers le haut, mais maintenant, c’est bien qu’au maintien qu’il faudra penser.

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