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EXCLUSIVITE: Son contrat invalidé, Vannuchi revient à Martigues !

1 Avr 2014 | National 2

Voilà une décision de la DNCG qui va faire grand bruit. Parti le 17 mars dernier pour rejoindre l’AJ Auxerre avec qui il aura tout de même joué deux matches à Créteil (0-2) et face à Troyes (0-0), quinze petits jours plus tard, JLV est de retour au FCM avec qui il va reprendre, contraint et forcé, du service ! « Suite à l’analyse des comptes auxerrois, le contrat de M. Vannuchi ne peut être homologué, a expliqué dans un communiqué le porte-parole de DNCG, le gendarme financier du football français. A l’heure actuelle, aucune alternative n’est envisageable. Auxerre doit se mettre en conformité, ce qui n’a toujours pas été le cas malgré des mises en garde précédentes concernant d’autres contrats et la situation financière préoccupante du club. Jusqu’à nouvel ordre, le club auxerrois est interdit de recrutement pur et simple. Une décision pouvant s’étendre à la future saison, allant même jusqu’à la rétrogradation. » En difficulté sportive, c’est désormais financièrement que cela gronde dans l’Yonne. Indirectement c’est donc le FCM et Vannuchi qui paient les conséquences. Explications:

Face à cet imbroglio dont seules les instances, coutumières du fait saison après saison, ont le secret, le FC Martigues est dans l’obligation de reprendre son ex-futur entraîneur. « Contractuellement c’est comme s’il n’était jamais parti puisque le contrat n’a pas été validé, souligne Vincent Caserta le président martégal. Une nouvelle aberration de nous permettre de laisser partir quelqu’un et de n’éplucher le dossier que plusieurs jours plus tard. La DNCG avait 15 jours pour le faire, elle attend le dernier moment pour rendre son verdict. Pourtant, cela concerne un club et un contrat professionnel, en ce sens je ne comprends toujours pas la lenteur d’exécution. C’est l’incompréhension la plus totale. » Ce matin, c’est JLV qui sera aux commandes de l’entraînement… martégal ! Un souhait voulu par les différentes parties, « afin de ne pas entrer dans le jeu de déstabilisation qui est mis en oeuvre et de rester dans les clous de ce que ces grands messieurs des hautes-instances appellent l’aspect contractuel » explique très amer Vannuchi, joint hier soir au téléphone lui qui prenait la direction de la Venise provençale. « J’ai pris un gros coup sur la tête mais que voulez-vous y faire, si ce n’est d’attaquer puis d’attendre. »

Le FCM aurait pu faire valoir son droit de s’opposer à récupérer son coach, « mais d’une part c’est impossible contractuellement et d’autre part on ne voulait pas laisser sur le carreau une personne avec qui nous entretenons d’excellentes relations. Surtout que, comme nous, il est tributaire de l’incompétence de certains », souligne Vincent Caserta, qui n’en finit pas de pester: « Pendant ce temps, nous avons perdu au Pontet puis ce samedi contre Cannes. On a déjà payé le prix fort de ce qui est, pour le moment, un vrai-faux départ. » Présent samedi dernier contre Cannes en tant que supporter, JLV était, « loin d’imaginer qu’une telle décision allait intervenir, surtout que personne ne l’a vu venir, et de ce fait, loin d’imaginer devoir reprendre du service sur le banc martégal », poursuit Vannuchi dépité mais qui, « ne va pas rechigner à faire au mieux avec Martigues. » Mais alors, pourquoi ne pas attendre finalement à Auxerre ? Car l’appel n’est pas suspensif et peut durer: le club auxerrois et martégal ont conjointement déposé un recours auprès du CNOSF. En cas d’échec, ils devront s’en remettre au TA (Tribunal Administratif) puis au pire au Tribunal Arbitral du Sport (TAS). Une longue procédure est semble-t-il enclenchée ! Ce qui oblige les parties à faire, pour l’instant, machine arrière.

« Nous avons décidé (Auxerre, Martigues et Vannuchi) que pour le bien de tous et pour rester en conformité avec les lois, qu’en attendant une décision finale qui n’interviendra certainement pas avant la fin de saison, que M. Vannuchi honorera, dans l’attente d’une homologation à Auxerre ou ailleurs, son contrat ici à Martigues. C’est le meilleur moyen pour lui comme pour nous, dans cette attente face à ce désolant scénario, de garder le sourire et aussi de penser à autres choses », explique le président martégal. « Nous avons bon espoir pour la suite car les instances essaient de nous faire avaler des couleuvres pour un quiproquo de quelques euros, en se cachant sur des mises en garde dont seule la DNCG semble au courant, puisque M. Cotret (ndlr, président de l’AJA) n’a jamais reçu la moindre mise en demeure. C’est de la déstabilisation pure et simple. Nous allons faire valoir nos droits et surtout nous appuyer sur le fait que M. Vannuchi a déjà officié pour Auxerre et que, de ce fait, le DNCG n’avait qu’à d’abord étudier son dossier au lieu de faire les choses dans le désordre en lui permettant d’entraîner avant d’enteriner son contrat », souligne Me Arête qui défend les intérêts des deux clubs lésés. Avec un tel nom, l’avocat aura pour mission d’enlever justement une arête coincée dans les gorges nouées de Vannuchi, des dirigeants et des supporters des deux clubs, afin de leur permettre de vite digérer cette histoire rocambolesque qui s’avère être en fait un poisson d’avril…

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