𝐌𝐀𝐇𝐀𝐌𝐄 𝐒𝐈𝐁𝐘 🎙️

Déjà, j’aimerais savoir comment vous allez dans cette période difficile. Avec ce scénario cruel à la fin du match contre Guingamp, on imagine que les joueurs ont été touchés, surtout après une prestation cohérente. Comment digérez-vous cette défaite ?
Mahame Siby : C’est vrai qu’en ce moment, on manque cruellement de points. Cette défaite a été très difficile à accepter, d’autant plus dans un match où nous avons produit du contenu intéressant. Depuis longtemps, nous n’avions pas joué aussi correctement et créé autant d’occasions. Malheureusement, ce but encaissé en fin de match était évitable. Malgré tout, l’état d’esprit des garçons reste conquérant, et ils ont soif de victoire. J’espère qu’avec cet état d’esprit, nous pourrons faire le plein de points cette semaine.

Est-ce qu’il n’y a pas un risque d’abattement après ces défaites cruelles, comme contre le Red Star, où vous perdez dans le temps additionnel ? Ces mauvaises péripéties s’accumulent, et à un moment donné, cela ne devient-il pas difficile à encaisser ?
Mahame Siby : Oui, les défaites comme celles-là font très mal, surtout quand elles surviennent dans les derniers instants. Mais honnêtement, les joueurs restent acharnés et investis. Ils veulent apprendre et progresser. Perdre un match 1-0 dans ces conditions est toujours cruel, mais nous essayons de rester positifs. Nous analysons les matchs, nous tirons les enseignements nécessaires, et nous nous disons qu’avec cet état d’esprit, nous finirons par inverser la tendance.

Le prochain match est crucial, face à une équipe qui est dans le même championnat « symbolique » que vous. Avec un bon résultat contre Troyes, vous pourriez vraiment repartir de l’avant.
Mahame Siby : Oui, c’est un match très important. Chaque point compte dans notre situation actuelle. Troyes est juste au-dessus de nous, et cela rend ce match encore plus significatif. Nous le préparons avec sérénité et détermination. Notre objectif est clair : aller chercher un résultat positif.

On entend souvent parler de « match à six points » dans ce type de confrontation. Qu’en pensez-vous ?
Mahame Siby : Personnellement, je n’aime pas cette expression. Il n’y a que trois points en jeu, pas six. Mais il est vrai que ce genre de match peut avoir un impact sur le moral et la confiance de toute l’équipe. Si nous remportons cette rencontre, cela fera beaucoup de bien, non seulement pour le groupe mais aussi pour le club et les supporters.

La première partie de saison a été compliquée, notamment avec le manque de stade à domicile. Vous imaginiez-vous dans une telle situation ?
Mahame Siby : Honnêtement, je ne m’étais pas fixé de scénario particulier. Dans le football, il n’y a pas de logique absolue. Des équipes prévues pour le bas de tableau finissent dans les premières places, et inversement. Ce que je savais, c’est qu’il fallait aborder cette saison avec humilité et travail. Bien sûr, j’aurais aimé que les choses se passent autrement, mais je reste positif. Nous avons un groupe de qualité, et je suis convaincu que nous pouvons accomplir de belles choses.

Comment évalues-tu ta propre performance depuis le début de la saison ?
Mahame Siby: Franchement, je suis content. Après des années marquées par des blessures, c’est un plaisir de me sentir vivant sur le terrain. J’ai enchaîné les matchs, et cela me donne des réponses aux questions que je me posais sur ma condition. Je suis reconnaissant envers le staff et mes coéquipiers pour leur accueil. Je veux continuer à apporter ma contribution, que ce soit sur le terrain ou en dehors, pour aider l’équipe.

Vous parlez d’un esprit de famille dans l’équipe. Cela vous aide-t-il à traverser cette période difficile ?
Mahame Siby: Clairement, oui. Si nous n’avions pas ce groupe soudé, les mauvais résultats auraient pu créer des tensions. Mais ici, tout le monde reste positif et solidaire. Nous sommes dans le même bateau, et personne ne tire dans le mauvais sens. Cet esprit d’équipe est l’une de nos forces.

Et concernant la Coupe de France, qu’en pensez-vous ?
Mahame Siby: La Coupe de France n’est pas notre priorité, mais c’est une compétition qui peut nous donner de la confiance. Les victoires, même dans un autre contexte, font toujours du bien au moral. Cela permet aussi de jouer plus libéré et d’engranger de la positivité.

Vous jouez à l’extérieur depuis le début de la saison. Revenir jouer à domicile début janvier, c’est quelque chose qui vous motive ?
Mahame Siby: Bien sûr, il n’y a rien de mieux que de jouer à la maison, devant nos supporters. Cela nous permettrait d’économiser de l’énergie et de simplifier la logistique. J’ai hâte de découvrir ce stade, car j’ai entendu beaucoup de bien à son sujet. Cela fera du bien à tout le monde.

𝐓𝐇𝐈𝐄𝐑𝐑𝐘 𝐋𝐀𝐔𝐑𝐄𝐘

Vous vous appuyez sur ce que l’équipe a montré, mais au final, cela fait zéro point, et c’est encore un coup dur sur le moral.

Coach : Oui, c’est ça. Cela fait longtemps, et cela pèse surtout sur le moral. Nous avons donné beaucoup pendant une bonne partie du match, mais le football se joue jusqu’à la dernière minute. Aujourd’hui, cela s’est joué en 94 ou 95 minutes, il faut rester concentré jusqu’au bout. Nous avons produit un contenu nettement meilleur que lors d’autres matchs, mais malgré tout, nous concédons encore des buts sur des actions anodines. C’est un peu le résumé de notre début de saison. Pour l’instant, nous ne sommes pas assez efficaces, ni devant, ni derrière. Il faudra bien que cela change, car on ne peut pas avancer sans être plus performants des deux côtés.

Ces répétitions de déceptions ne deviennent-elles pas pesantes ? Avec les semaines d’entraînement courtes, faut-il vraiment enchaîner les matchs ?

Coach : Enchaîner les matchs n’est pas un problème, c’est notre quotidien. Ce qui compte, c’est de parvenir à mettre toutes les choses en place, offensivement et défensivement. Si les résultats sont meilleurs, on ne s’inquiétera plus de savoir si c’est difficile d’enchaîner.

Les déplacements réguliers, ça doit jouer aussi ?

Coach : Oui, les déplacements répétés commencent à peser. Quand tu joues un week-end, tu reprends l’entraînement très vite après. Cela complique les choses. On ne peut pas toujours être à fond comme on le voudrait. Et puis, des déplacements de meilleure qualité ou des matchs à domicile plus fréquents nous faciliteraient la tâche. Mais ce n’est pas une excuse. Il faut faire avec.

Vous avez mentionné les blessures. Cela devient un problème récurrent ?

Coach : Oui, nous commençons à avoir des blessés, même parmi les joueurs habituellement solides. Cela commence à faire beaucoup, et c’est inquiétant, surtout dans des périodes où chaque match est crucial.

Comment analysez-vous la situation actuelle au classement ?

Coach : Aujourd’hui, nous avons une situation délicate, mais rien n’est irréalisable. Nous devons continuer à croire en nous et nous battre pour enchaîner de bons résultats. Ce qui est frustrant, c’est de produire du contenu intéressant mais de ne pas être récompensés. Il faut que cela change.

Sur l’aspect mental, que faites-vous pour aider l’équipe à mieux gérer les émotions sur le terrain ?

Coach : Nous travaillons beaucoup sur ce point. Par exemple, les expulsions répétées sont un problème. Les joueurs doivent maîtriser leurs émotions, car cela impacte non seulement l’équipe mais aussi leur progression individuelle. Nous devons les accompagner et les aider à canaliser leur énergie de manière positive.

Malgré tout, vous voyez des progrès ?

Coach : Oui, nous voyons des progrès, notamment sur le plan physique et tactique. Mais techniquement, il y a encore du travail. Nous devons améliorer nos choix de jeu, la qualité des centres, et être plus précis dans nos gestes. L’état d’esprit est là, les joueurs se battent les uns pour les autres, mais il faut encore monter en qualité pour être compétitifs.

Que dire du prochain match contre Troyes ?

Coach : C’est un match très important contre un concurrent direct pour le maintien. Troyes a mal commencé la saison mais a redressé la tête. Cela prouve que c’est possible. Nous devons nous en inspirer, commencer par ne pas encaisser de buts, et construire petit à petit pour remonter la pente.

Dernière question : qu’en est-il de l’organisation des déplacements et des conditions de travail pour l’équipe ?

Coach : Ce n’est pas de mon ressort, mais c’est vrai que les conditions pourraient être meilleures. Nous n’attendons pas de voyager en jet privé, mais chaque détail compte pour maximiser nos performances. Je me concentre avant tout sur ce qui se passe sur le terrain, et c’est déjà beaucoup.